Départ imminent : Roadtrip à travers la belle province

Il me semble que ça fait une éternité que je n’ai pas publié d’article de blog! C’était en début d’année, soit avant le début de cette pandémie qui a eu entre autres comme effet de stopper tout projet de voyages ou presque. Et avant le confinement qui m’a donné l’occasion de partager des trucs pour « voyager » tout en restant chez soi, via la page facebook de V pour Voyage. Après avoir regardé, lu, écouté et joué pour tenter tant bien que mal de s’évader, le temps des vacances est finalement arrivé pour mon mari et moi.

L’été 2020 a été synonyme de tourisme local pour à peu près tout le monde. Pour moi, ce sera l’occasion d’apprendre à connaître davantage ce territoire qui me sert de province depuis toujours. C’est un peu gênant à dire, mais j’ai mis les pieds dans près d’une trentaine de pays sans jamais avoir visité le mien. Le voyage local était d’ailleurs au cœur de mes souhaits de voyages autant pour 2019 que 2020. C’est donc le moment ou jamais de transformer cette résolution en réalité. Et il est plus qu’imminent ce départ, car c’est aujourd’hui même que nous débutons un roadtrip sur les routes du Québec.

Itinéraire

Notre voyage nous mènera principalement dans deux régions qui ont été particulièrement fréquentées des Québécois dans les derniers mois: la Côte-nord et la Gaspésie.

Nous irons donc de Baie-Comeau jusqu’au village de Kegaska  (où s’arrête la route 138), en passant par Port-Cartier, Sept-Îles, l’archipel des îles Mingan depuis Havre Saint-Pierre et enfin Natashquan. Après quoi, nous prendrons le traversier de Godbout à Matane pour faire le tour de la péninsule gaspésienne, visiter le parc Forillon, Gaspé, Percé et son fameux rocher, la vallée de la Matapédia pour finalement revenir au bercail avec possiblement quelques arrêts au Bas St-Laurent.

Étant consciente que voyager au Québec après la fête du travail apporte son lot de difficultés (activités saisonnières fermées, sites inaccessibles et météo plus ou moins clémente), je me range plutôt du côté des optimistes et décide de me concentrer sur les points positifs à ce départ tardif.

L’année scolaire étant débutée, nous serons assurément moins de touristes sur place, ce qui nous permettra d’apprécier davantage les beaux paysages, les bonnes tables régionales et les activités toujours offertes à ce moment de l’année. Choisir de partir en septembre et octobre, c’est aussi se donner la chance de voir les couleurs d’automne s’installer peu à peu, ou comme le disent si bien les Cowboys Fringants, « prendre le temps de voir l’automne s’effeuiller tranquillement ».

Nous disposons de quatre semaines pour parcourir cet itinéraire. Ce qui, je pense, nous donnera l’occasion d’expérimenter un autre souhait de voyage que j’avais formulé pour la présente année, soit le slow travel. Voyager au ralenti pour profiter pleinement de chaque coin de pays.

Cette fois-ci, nous troquons nos sac-à-dos habituels pour un habitacle à peine plus spacieux. Croyez-le ou non, nous avons entrepris de transformer notre Smart Fortwo en véhicule récréatif. Tels des escargots, nous transporterons donc notre minimaison avec nous partout où nous irons. Tous les détails suivront dans un article thématique et je prédis déjà que les sceptiques seront confondus!

VpourVoyageur et moi-même ne serons pas seuls dans ce périple. À l’hiver 2016, nous avions fait une escapade à Boston avec un couple d’amis pendant laquelle nous avions réussi à passer du bon temps malgré des températures glaciales. Cette fois-ci, nous accompagnerons ces deux mêmes acolytes qui voyagent eux-aussi (lire : quant à eux) à bord d’un (véritable) VR.

Je pense que la table est mise pour que ce roatrip soit des plus mémorables.

Sur ce, bon automne à tous!